Distillateur

Le musée possède dans ses réserves, l’ensemble des outils utiles au distillateur, mais par manque de place, ne sont pas exposés.

Il ne faut pas confondre le bouilleur de cru et le distillateur. Le bouilleur de cru est celui qui possède le droit d’obtenir de l’alcool (eau-de-vie)  à partir de sa propre récolte, mais ne fabrique pas l'alcool. Le distillateur ambulant qui passe dans les fermes ou stationne sur la place dans les villages pour transformer cette matière première en un liquide aussi fort en alcool qu’apprécié. Ce principe de "privilège" (ou droit de bouillir) qui date de Napoléon n’est plus transmissible aux descendants depuis la fin des années 50. Aujourd’hui, c’est le propriétaire du verger qui a encore le privilège, qui amène le marc ou les fruits au pied de l’alambic pour la distillation.

L'alambic

L'alambic au Musée.

 

Sa restauration.

L'imposant alambic qui a été donné au musée, méritait un examen de la plus grande précision pour chacun de ses éléments.

Les réparations faites par le propriétaire précédent sont découvertes lors du démontage : Comme l'ASPAR n'a pas le droit de faire fonctionner de nouveau l'ensemble, il est décidé de tout laisser "dans son jus". Ainsi, pour le serpentin en cuivre étamé, manifestement percé... ...et colmaté avec du mastic entouré de morceaux de chambre à air (les éléments rouges) puis ficelé !

L'incontestable vedette de notre première journée d'ouverture fut notre alambic Egrot et Grangé du début du XXe siècle, soigneusement démonté puis nettoyé et restauré durant l'hiver : mis en valeur par divers matériels et des panneaux expliquant l'histoire et les techniques de distillation, il a fort intéressé nos visiteurs.


 

Pour le conserver sans qu'il ne soit endommagé physiquement dans le but de ne pouvoir l’utiliser, nous avons respecté les règles de l'administration fiscale. C’est ainsi que lors d'une petite réunion publique, le service des douanes a procédé au plombage d’éléments essentiels.